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| | Femme celebre | |
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+4Gatito nanie1 brimbelle chardonnay 67 8 participants | |
Auteur | Message |
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chardonnay 67
Nombre de messages : 996 Age : 77 Localisation : Centre-Alsace Date d'inscription : 30/03/2008
| Sujet: Femme celebre Dim 3 Aoû - 11:13 | |
| Cette femme fut une grande resistante lutta pour la cause feminine et aussi une grande journaliste Qui est elle? | |
| | | brimbelle Admin
Nombre de messages : 5994 Localisation : haute saone Date d'inscription : 09/06/2007
| Sujet: Re: Femme celebre Mar 5 Aoû - 10:46 | |
| ben j'en vois 2 .....Rosemonde Pujol et Françoise Giroud | |
| | | chardonnay 67
Nombre de messages : 996 Age : 77 Localisation : Centre-Alsace Date d'inscription : 30/03/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Mar 5 Aoû - 12:24 | |
| nos ceux pas eux etaient en retard par rapport a elle lutta deja en1920 pour le droit de vote des femmes | |
| | | chardonnay 67
Nombre de messages : 996 Age : 77 Localisation : Centre-Alsace Date d'inscription : 30/03/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Dim 10 Aoû - 12:23 | |
| Alors cette femme celebre ne chez les chtis de parent alsacien | |
| | | chardonnay 67
Nombre de messages : 996 Age : 77 Localisation : Centre-Alsace Date d'inscription : 30/03/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Mar 12 Aoû - 12:21 | |
| l'edifice abritant l'hemicycle du parlement europeen a Strasbourg porte sont nom | |
| | | brimbelle Admin
Nombre de messages : 5994 Localisation : haute saone Date d'inscription : 09/06/2007
| Sujet: Re: Femme celebre Mar 12 Aoû - 21:33 | |
| Bâtiment Louise Weiss du Parlement Européen . je suppose que c'est la réponse que tu attends ... jamais entendu ce nom | |
| | | chardonnay 67
Nombre de messages : 996 Age : 77 Localisation : Centre-Alsace Date d'inscription : 30/03/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Mer 13 Aoû - 13:59 | |
| J'ai mis cela pour que tu en sache plus
Louise WEISS 1893 - 1983 par Charles REICH Ce n'est pas l'étroitesse de ses liens avec le judaïsme qui a rendu Louise Weiss célèbre. Elle est née à Arras en 1893 d'une famille d'origine alsacienne et protestante par son père (La Petite-Pierre) et d'une famille juive allemande et tchèque par sa mère (*). A 21 ans, elle est agrégée de lettres et diplomée d'Oxford. Pendant la première guerre mondiale, elle s'engage comme infirmière et fait ses débuts dans le journalisme. Trois engagements majeurs marqueront sa vie : l'Europe, le féminisme et le journalisme.
L'Europe Au lendemain de la Grande Guerre, comme toute sa génération, elle est profondément touchée par l'hécatombe et les profondes dévastations que subit l'Europe. En 1918, à l'âge de 25 ans, elle fonde une revue l'Europe nouvelle qu'elle dirige jusqu'en 1934, elle en fera un instrument pour la paix et pour la coopération en Europe. En 1919, elle est correspondante à Prague de l'Information et rencontre la toute nouvelle classe politique tchécoslovaque, issue de l'indépendance toute récente de ce pays. En 1924, Louise Weiss fait la connaissance d'Aristide Briand à Genève au cours de l'Assemblée générale de la Société des Nations .Elle surnommera Briand : "le Pèlerin de la Paix". Dans sa revue l'Europe nouvelle, elle se prononce en faveur de la réconciliation franco-allemande et de l'instauration d'une paix stable en Europe. Elle effectue de nombreux voyages sur le continent ravagé pour visiter les nouveaux Etats nés au lendemain de la guerre et participe à de nombreuses conférences internationales. En 1934, elle quitte avec fracas, la direction de sa revue : l'arrivée d'Hitler au pouvoir constitue un échec de toute son action pour la paix et la réconciliation. Elle n'hésite pas, dés le début, à dénoncer le nazisme et la persécution des juifs en Allemagne. En 1939, elle nommée Secrétaire générale du Comité chargé d'accueillir les réfugiés d'Allemagne et d'Europe centrale. A ce titre, elle intervient en faveur des passagers du Saint-Louis qui transportait un millier de juifs allemands provenant de Hambourg refoulés de Cuba. Elle parvient à convaincre le gouvernement français d'accueillir un quart des passagers, les autres réfugiés étant répartis entre l'Angleterre, la Belgique et les Pays-Bas. Durant la deuxième guerre mondiale, elle entre dans un réseau de Résistance sous le nom de Valentine et participe à la rédaction du journal clandestin Nouvelle République. Elle assiste au procès de Nuremberg comme journaliste en 1945. Aprés la deuxième guerre mondiale, elle parcourt davantage les autres continents. Elle publie en 1968, le premier tome des Mémoires d'une Européenne qui en comptera cinq. En 1979, élue à 86 ans sur la liste gaulliste aux premières élections européennes du Parlement européen au suffrage universel direct, elle prononce, comme doyen d'âge un discours qui restera célèbre du point de vue de la forme littéraire et poétique et de son message historique, politique et culturel. Elle lance un vibrant appel à l'unité : "l'Europe ne retrouvera son rayonnement qu'en rallumant les phares de la conscience, de la vie et du droit;"
Le féminisme Paul Weiss, son père est opposé à ce que les filles bénéficient d'une instruction trop poussée. Elle suit des cours d'instruction ménagère, puis réussit par sa ténacité à terminer ses études secondaires et supérieures, malgré l'opposition de son père. Dés les années vingt, elle s'intéresse au droit de vote des femmes et estime que le suffrage des femmes pourrait empêcher un nouveau conflit en Europe. En 1934, elle se lance dans la bataille féministe et fonde un nouveau journal La Française. Elle préfère amuser que prêcher et pour ce faire invente des événements destinés à attirer l'attention de la presse. Une boutique s'ouvre sur les Champs Elysées : une mappemonde indique les pays dans lesquels les femmes votent. Pour les élections municipales de 1935, les mouvements féministes organisent des élections symboliques dans plusieurs villes de France dans des cartons à chapeaux .Le jour de ces élections municipales, sur la place de la Bastille, elle harangue la foule et déclare que les auteurs de la Déclaration des Droits de l'Homme ont oublié la femme. Elle fonde dans la lancée une association "La Femme nouvelle" qui comptera plusieurs dizaines de milliers d'adhérentes. En 1936, elle répond à Léon Blum qui lui propose un poste ministériel : "j'ai lutté pour être élue pas pour être nommée". A son initiative, le Parlement est saisi d'un projet de loi sur le droit de vote des femmes qui sera finalement, une fois de plus, refusé par le Sénat. Ce n'est que vers la fin de la deuxième guerre mondiale qu'une ordonnance du 21 avril 1944 signée par le Général De Gaulle accordera aux françaises le droit de vote. Elle publiera en 1946 ses souvenirs de la IIIéme République sous le titre non équivoque et ironique: Ce que femme veut. Elle sera promue au grade de Grand Officier de la Légion d'honneur, seules deux femmes avaient reçu ce grade avant elle.
La journaliste Le buste de Louise Weiss au Château des Rohan de Saverne Dés la fin de la Grande guerre, elle effectue de nombreux voyages dans les nouveaux pays de l'Europe; elle se rend en Union soviétique et rencontre les dirigeants de ce pays. Après la deuxième guerre mondiale, elle coopère avec Gaston Bouthoul le fondateur de la polémologie et étudie par ses voyages à travers le monde les racines des différents conflits qui surviennent dans le contexte Est-Ouest et des guerres coloniales. Elle ramène plusieurs récits de voyage : en 1949, L'or, le camion et la croix, récit d'un voyage du Mexique en Alaska, en 1954 en Inde elle visite le Cachemire d'ou elle tire un guide de voyage qui sera publié dans la collection des Guides bleus. Elle multiplie ses voyages en Orient et prépare plusieurs documentaires. Elle fonde à Strasbourg en 1971, l'Institut des Sciences de la Paix.
Louise Weiss décède en 1983, à l'âge de 90 ans. Pour honorer ses origines alsaciennes , elle fait don peu avant sa mort de ses collections au Musée du Château des Rohan de Saverne qui contient aujourd'hui une section qui lui est consacrée. Elle lègue à la Bibliothèque nationale l'ensemble de sa correspondance et de ses manuscrits, et ses livres à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg.
Depuis 1999, le bâtiment principal du Parlement européen édifié à Strasbourg porte son nom.
Note : Le père de Louise Weiss, Paul Weiss est issu d'une famille alsacienne de La Petite-Pierre, et ses parents se sont installés à Phalsbourg. Ils étaient membres de l'Eglise luthérienne d'Alsace. Sa mère, née Jeanne Javal, appartient à une famille juive de Seppois-le-Bas ; ses grand-parents étaient venu vivre à Paris dès 1808 (N.d.l.R.). Retour au texte
© A . S . I . J . A . | |
| | | brimbelle Admin
Nombre de messages : 5994 Localisation : haute saone Date d'inscription : 09/06/2007
| Sujet: Re: Femme celebre Jeu 25 Sep - 21:15 | |
| c'est une féministe .... liée à cette ville.... | |
| | | brimbelle Admin
Nombre de messages : 5994 Localisation : haute saone Date d'inscription : 09/06/2007
| | | | nanie1
Nombre de messages : 2010 Date d'inscription : 13/02/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Sam 27 Sep - 13:03 | |
| je n'avais pas vu ce post alors je vais chercher | |
| | | brimbelle Admin
Nombre de messages : 5994 Localisation : haute saone Date d'inscription : 09/06/2007
| Sujet: Re: Femme celebre Ven 3 Oct - 11:46 | |
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| | | nanie1
Nombre de messages : 2010 Date d'inscription : 13/02/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Ven 3 Oct - 12:11 | |
| je cherche aussi peut-être Simone de Beauvoir | |
| | | nanie1
Nombre de messages : 2010 Date d'inscription : 13/02/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Ven 3 Oct - 12:19 | |
| ou bien Louise Weiss parents alsaciens | |
| | | brimbelle Admin
Nombre de messages : 5994 Localisation : haute saone Date d'inscription : 09/06/2007
| Sujet: Re: Femme celebre Ven 3 Oct - 13:01 | |
| non, non , non.... cherche encore | |
| | | nanie1
Nombre de messages : 2010 Date d'inscription : 13/02/2008
| | | | chardonnay 67
Nombre de messages : 996 Age : 77 Localisation : Centre-Alsace Date d'inscription : 30/03/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Sam 4 Oct - 14:06 | |
| Je pense à Olympe de Gouges mais pas sur de tout | |
| | | brimbelle Admin
Nombre de messages : 5994 Localisation : haute saone Date d'inscription : 09/06/2007
| Sujet: Re: Femme celebre Sam 4 Oct - 14:24 | |
| ce n'est pas elle ... elle a un lien avec l'éducation .... | |
| | | chardonnay 67
Nombre de messages : 996 Age : 77 Localisation : Centre-Alsace Date d'inscription : 30/03/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Sam 4 Oct - 21:08 | |
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| | | brimbelle Admin
Nombre de messages : 5994 Localisation : haute saone Date d'inscription : 09/06/2007
| Sujet: Re: Femme celebre Lun 6 Oct - 0:36 | |
| oui elle est née en france | |
| | | nanie1
Nombre de messages : 2010 Date d'inscription : 13/02/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Mar 7 Oct - 8:59 | |
| pas facile | |
| | | brimbelle Admin
Nombre de messages : 5994 Localisation : haute saone Date d'inscription : 09/06/2007
| Sujet: Re: Femme celebre Mar 7 Oct - 9:26 | |
| "Une jeune fille issue du peuple" "Une femme dans l’institution éducative" | |
| | | nanie1
Nombre de messages : 2010 Date d'inscription : 13/02/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Mar 7 Oct - 14:15 | |
| ok c'est reparti dans les recherches | |
| | | chardonnay 67
Nombre de messages : 996 Age : 77 Localisation : Centre-Alsace Date d'inscription : 30/03/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Jeu 9 Oct - 22:12 | |
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| | | brimbelle Admin
Nombre de messages : 5994 Localisation : haute saone Date d'inscription : 09/06/2007
| Sujet: Re: Femme celebre Jeu 9 Oct - 23:49 | |
| bravoooo
Marie Pape-Carpantier est née à La Flèche (Sarthe), le 10 septembre 1815 et décède à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) en 1878
la photo est de villers le bel
C’est une ville, selon Colette Cosnier, où « il fait bon vivre dans ses maisons de tuffeau aux toits d’ardoises ». Ses parents y arrivent par les hasards de la vie militaire. Son père, André Carpantier épouse Joséphine Rose. Ils ont deux enfants et Mme Carpantier est de nouveau enceinte en 1814. En 1815 à La Flèche, les cent jours voient éclater une insurrection royaliste au cours de laquelle André Carpentier est tué lors d’une fusillade. Il meurt le 21 mai. Sa mère va dès lors vivre dans la pauvreté, la douleur et la misère. Le 10 septembre à 8h du soir naît Marie Joséphine Olinde. Afin de subvenir aux besoins de ses enfants, Joséphine Carpantier trouve un emploi de lingère à la « taillerie » du collège royal et doit se résigner, faute de moyens pour payer une nourrice, à confier Marie à sa grand-mère, dentellière à Alençon jusqu’au moment où elle pourra aller à l’école. Marie revient à la Flèche à l’âge de quatre ans. Mais Marie n’aime guère l’école, entre autres à cause de la punition qu’elle a subie pour avoir battu une autre fillette. Elle fut humiliée et ne comprit pas la sentence qui lui a été infligée : elle dut porter la robe de pénitence. A 11 ans, Marie quitte l’école pour aider sa mère dans ses travaux de couture, elle part dès lors en apprentissage de repasseuse puis de gantière. Nous sommes ici à l’époque où les enfants travaillent dans les manufactures et il faut attendre la loi du 22 mars 1841 pour qu’il soit interdit d’employer des enfants de moins de huit ans et des journées de huit heures pour les moins de douze ans.
Les salles d'asile à l’époque de la loi Guizot
En 1833, la Loi Guizot oblige chaque commune à ouvrir une école primaire. La même année, Marie-Denys Cochin publie Le Manuel des salles d’asiles. Ce manuel donne des conseils sur le fonctionnement de ces établissements, des modèles d’emploi du temps, etc. Ce projet d’ouverture des salles d’asiles est destiné aux enfants de deux à six ans issus des milieux pauvres. Elles ont à la fois pour but l’éducation des enfants et de libérer les femmes de la contrainte de garder leurs enfants. Ce projet est adopté sur le plan national. Cette institution sera à l’origine de l’école maternelle. Mais en 1833, les salles d’asile sont encore une invention récente et peu de villes en possèdent (Paris et Strasbourg: 9, Lyon : 4, Chartres : 1). La véritable naissance des salles d’asile remonte en France à 1826. C’est une initiative féminine encore une fois qui aboutit à la création d’un établissement pouvant recevoir quatre-vingts enfants.
En Sarthe, les municipalités multiplient les loteries, fêtes de charité afin de financer leur installation. Les salles d’asile ont pour objectif de recueillir les jeunes enfants de deux à sept ans pendant la journée de travail de leurs parents. Ainsi ces enfants ne sont pas livrés à eux même et y reçoivent des soins matériels.
À la Flèche, un projet d’ouverture est confié à la mère de Marie en 1834. La salle sera fondée le 27 février 1834. Dans cette commune, l’installation semble très rudimentaire : il s’agit plus d’un lieu où l’on garde les enfants loin des intempéries et des mauvaises rencontres qu’un lieu d’éducation. Les activités proposées sont de courte durée afin de ne pas ennuyer et dégoûter les enfants : prière, instruction, travail manuel et récréation. Marie Pape-Carpantier participe à l’encadrement des enfants, tout en se formant à la Flèche puis au Mans. Elle commencera comme simple surveillante et le 20 décembre, Marie Pape-Carpantier est nommée à la direction de la salle d’asile. Elle n’a que dix-neuf ans et est responsable d’une centaine d’enfants. Elle recevra les précieux conseils de M. Pape ou de M de Neufbourg. Marie Pape-Carpantier, directrice, doit être présente de sept heures du matin en hiver et neuf heures en été jusqu’à huit heures du soir et elle doit d’enseigner les premiers principes : instruction religieuse, notions élémentaires de la lecture, de l’écriture, du calcul auxquelles s’ajoutent les chants, la couture et l’ouvrage manuel. En 1839, Marie tombe malade. Elle est épuisée par tout ce travail et par les responsabilités auxquelles elle doit faire face. Les familles la regrettent ainsi que l’inspecteur de l’instruction publique qui déclarera : « on ne peut espérer retrouver plus facilement dans une directrice le rare mérite qui distinguait mademoiselle Carpantier ». Elle devient demoiselle de compagnie auprès de Madame Pion-Noirie avec qui elle se lie d’amitié mais Marie reprendra très vite ses activités passées.
Le 4 juillet 1842, on lui confie la direction de la principale salle d’asile du Mans. Mais Marie n’aime pas la façon dont ces salles sont dirigées et n’apprécie pas la « méthode » prônée par Le Manuel des salles d’asiles, qui à l’époque devait être suivi de manière très rigoureuse. Selon elle, « la méthode c’est la lettre morte. Il faut que l’instituteur apporte la couleur, le mouvement, l’à propos, l’avis ». Elle insiste sur l’importance de la « leçon de choses », qu’elle conçoit comme une approche de la connaissance avant tout sensible, faite de sensations et d’intuitions plus que de principes, permettant aux jeunes enfants d’ouvrir leur intelligence et de s’approprier le monde à travers le corps et son langage. Marie Pape-Carpantier restera au Mans pendant cinq ans soit jusqu’en 1847 où elle quittera la Mans pour Paris, accompagnée de sa mère, pour l’école normale des salles d’asile. La salle d’asile s’avère être la base naturelle de l’école primaire en ce que dans cette première structure pédagogique, l’esprit et le cœur des enfants sont développés.
Marie Pape-Carpentier, directrice et pédagogue
Dès 1845, Marie Pape-Carpantier propose de changer la salle d’asile en « école maternelle ». En 1846, elle publie Conseils sur la direction des salles d’asile (remarqué par le ministre de l’instruction publique, l’académicien Narcisse Achille). Puis elle présente son projet à son successeur, Lazare Hyppolite Carnot, (père du futur président de la république Sadi Carnot). La haute commission des études s’occupe de la réforme des salles d’asile. En effet leur nom rappelle trop la misère et l’aumône. Il sera remplacé par celui d’école maternelle. L’arrêté est signé le 28 avril 1848 par Carnot. Elle est nommée directrice de la « maison d’études » destinés aux futurs enseignants et directrices. L’objectif, semblable à celui des salles d’asile, est de répondre aux curiosités de l’enfant, d’attirer son attention sur le monde. Le but premier n’est donc pas d’en faire des petits savants puisque l’on ne pratique que l’initiation : lecture, écriture… L’enfant a besoin de s’amuser et ce lieu répond parfaitement à cela. Marie Pape-Carpentier sera directrice de l'école normale maternelle à Paris, pendant 27 ans.
Le terme d’école maternelle retombe dans l’oubli jusqu'à ce que Jules Ferry alors ministre de l’Instruction publique, et son chef de cabinet, Ferdinand Buisson, influencés par Pauline Kergomard ne l’impose a nouveau en 1881 dans les lois de Jules Ferry.
L’invention de la pédagogie pré-élémentaire
Sous le Second Empire, elle est inspectrice des salles d’asile, placées sous la protection de l’impératrice Eugénie. En 1861, Marie Pape-Carpantier dirige le cours pratique et forme donc les enseignantes, qui, d’après les derniers textes, devront peu enseigner. Par la suite, elle se consacre à l’éducation des filles. Mais le sujet s'avère d’une grande complexité. Par le biais de ses livres Madame Pape-Carpantier fait un plaidoyer, afin que ceux qui ont le pouvoir se soucient de l’instruction des femmes pour enfin leur faire la place dont elles sont dignes. Elle est alors considérée comme une féministe notamment à cause de la rédaction de sept articles sur la question des femmes, « une question de justice et de bien être, intéressant la société et l’humanité ». Il faut que les femmes trouvent leur place auprès des hommes et qu’elles accèdent enfin à l’éducation. Sa réputation atteint son apogée le jour où elle s’exprime dans l’enceinte de la Sorbonne en 1867. Elle doit présenter la méthode des salles d’asile et prononce cinq conférences du 21 août au 19 septembre. Marie sait de quoi elle parle et si le ministre lui a confié le soin de parler des jeunes enfants c’est parce que « une femme, une mère, une doyenne des salles d’asile, trouverait auprès des instituteurs le crédit que donnent la pratique et l’expérience ». Ainsi est reconnu par le ministre Duruy, la valeur de la directrice du Cours pratique. Les réformes pédagogiques voient leur diffusion facilitée grâce aux conférences que Marie Pape-Carpantier prononce.
Sous la présidence de Mac Mahon en 1874, sous le ministère Cumont, Marie est dépossédé de sa fonction d'enseignante aux cours pratiques mais réhabilitée quelques mois plus tard. Elle meurt épuisée et affaiblie le 31 Juillet 1878 à neuf heures du matin dans sa maison de Villiers-le-Bel.
Dans ses dernières volontés, elle lègue ses livres aux écoles. Il est très difficile aujourd’hui de retrouver ses écrits. Beaucoup d’écoles maternelles portent son nom | |
| | | nanie1
Nombre de messages : 2010 Date d'inscription : 13/02/2008
| Sujet: Re: Femme celebre Ven 10 Oct - 0:03 | |
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| Sujet: Re: Femme celebre | |
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| | | | Femme celebre | |
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