Alors que l’hiver commence à toucher à sa fin et que les beaux jours arrivent doucement, c’est encore la bonne période pour réfléchir à l’organisation de son potager et le préparer pour pouvoir planter dès le début du printemps. Un jardin bio n’est pas plus compliqué qu’un jardin traditionnel, quelques règles sont à respecter pour créer les conditions les plus favorables possibles à son épanouissement. Il faut déjà bien connaître le type de terre (sableux, limoneux, argileux...) dont on dispose et adapter son jardinage en conséquence. La qualité du sol est primordiale pour la réussite du jardin, il est donc nécessaire de bien la préparer. Dans un potager bio, on n’utilise pas d’engrais chimiques mais on peut employer des engrais verts ou du compost pour nourrir la terre. L’important est d’avoir une terre vivante dans laquelle se plaisent vers de terre, champignons, bactéries... qui sont indispensables à l’équilibre biologique d’un jardin.
Afin de ne pas épuiser les sols, la rotation des cultures est également un principe important à prendre en compte, chaque année on déplace les rangs pour qu’une plante ne se trouve pas au même emplacement que l’année précédente. Le système des cultures associées est aussi un des fondements du jardinage bio. Il s’agit de disposer au mieux les légumes, fruits et plantes aromatiques dans le potager suivant l’influence des plantes entre elles. Ainsi il existe de bonnes associations entre plantes qui vont avoir des effets positifs les unes sur les autres, mais aussi de mauvaises associations lorsqu’une plante va nuire à une autre. Par exemple, planter des oignons ou des poireaux à côté des rangs de carottes permet d’éloigner les nuisibles tels que la mouche de la carotte. Au contraire les oignons ne sont pas à mettre près des haricots ou des pois qui ne les apprécient guère.